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L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a déclaré au cours d'une conférence de presse que : "Nous estimons maintenant que le niveau (de trafic) de 2019 ne sera pas atteint avant 2024, soit un an plus tard que ce que nous avions prévu précédemment".
De son côté, à Paris, le groupe ADP (Aéroports De Paris), gestionnaire des aéroports Roissy-Charles de Gaulle et Orly, a lui aussi annoncé lundi qu'il faudra attendre entre 2024 et 2027 pour un retour du trafic au niveau de 2019. Avec une perte nette de 543 millions d'euros au premier semestre, contre 250 millions d'euros de bénéfice il y a un an, le trafic des aéroports parisiens est en chute de plus de 62% !
Qu'en est-il de la situation en France et à l'international ?
Toutes les compagnies parviendront-elles à tirer leur épingle du jeu et survivre jusque 2024 ?
Pour Baptiste Lo-Presti, Responsable juridique chez Air Indemnité « Au regard des prévisions de l'IATA et d'ADP, en cette période de crise, les compagnies et les voyagistes doivent rassurer davantage les passagers afin qu'ils reprennent les vols dans la mesure du possible.
Les compagnies aériennes doivent s'adapter et cela notamment dans leur offre tarifaire ou encore dans leur politique d'indemnisation en cas d'annulations ou de retards. Ils ont une vraie carte à jouer pour faire la différence alors que la concurrence est amenée à être encore plus rude.
Les compagnies qui parviendront à tirer leur épingle du jeu seront, sans aucun doute, celles qui auront réussi à entretenir avec leurs clients une relation de confiance où annulations et perturbations auront été limitées au maximum. Ou à défaut pris en charge de façon efficace. ».
Plusieurs questions se posent :
trublion 11/08/2020 07:11
Bernie 12/08/2020 17:08