L’aéroport Nice Côte d’Azur salue la décision du Tribunal Administratif de Nice qui vient de rejeter le référé-suspension contre le permis de construire de son projet d’aménagement du terminal 2 : la nécessité de cet aménagement, comme son intégration à une stratégie bas carbone ont été reconnues, permettant ainsi à ses passagers de continuer à bénéficier des meilleures conditions d’accueil.
L’aéroport Nice Côte d’Azur prend acte de la décision du Tribunal Administratif sur son projet d’adaptation du terminal 2
A l’issue de sa délibération, le Tribunal Administratif de Nice a rejeté le référé-suspension contre le permis de construire délivré le 13 janvier 2020, portant sur l’adaptation du terminal 2.
Face aux nombreuses allégations faisant état d’un projet contraire à la préservation de l’environnement, l’aéroport tient à rappeler la raison d’être de ce projet, ses impacts et les enjeux auxquels il répond.
Concessionnaire de la plateforme Nice Côte d’Azur, la Société des Aéroports de la Côte d’Azur a l’obligation de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour garantir de bonnes conditions d’accueil des passagers empruntant ses terminaux.
A fin 2019, 14,5 millions de passagers ont embarqué ou débarqué depuis l’aéroport de Nice, qui dès lors avait dépassé sa capacité d’accueil maximale (14 millions).
Face à la croissance continue de son trafic passagers, générée par l’attractivité de de la Côte d’Azur autant que par les besoins en matière de mobilité des azuréens, l’aéroport avait anticipé le fait qu’il ne serait plus possible de garantir à court terme le maintien de conditions d’accueil satisfaisantes.
Par ailleurs, l’aéroport Nice Côte d’Azur a été le premier aéroport de France à avoir atteint la neutralité carbone. Il est aussi le moins émissif par passager au niveau national et le premier à s’être engagé à ne plus émettre un seul gramme de CO2 d’ici 10 ans, sans recours à la compensation.
Le projet d’adaptation du terminal 2 était donc dès l’origine intégré à sa stratégie zéro carbone, participant ainsi, à sa mesure, de la nécessaire réponse à l’urgence climatique.
En complément des dispositions prises par la plateforme pour parvenir à ce résultat ambitieux, et conscient de l’impact environnemental des mouvements d’avions qui ne relèvent pourtant pas de sa responsabilité directe, le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur a également annoncé le 15 janvier dernier, une série de mesures visant à accélérer la réduction des émissions des avions à l’approche, au roulage et au décollage depuis la plateforme.
Cette politique ambitieuse prolonge les efforts du secteur aérien, mesurables à la baisse de 20% des émissions de CO2 par passager depuis 5 ans, au cours de cette même phase d’approche et de décollage (cycle LTO, pour landing and take-off).
2 commentaires
si on n’émet pas plus de carbone !!
exactement