Les nouveaux chiffres produits par iCIMS, la plateforme de recrutement Talent Cloud sur le transport aérien et le stress développé par les consommateurs qui ont vécu un été où ils ont vu les images de bagages entassés dans des aéroports, des avions qui ne décollaient pas faute de personnel au sol, etc. montrent que les voyageurs ne sont pas tous prêts à reprendre l’avion.
90 % des consommateurs déclarent que la pénurie de talents dans le secteur aérien impacte leurs projets de voyage
iCIMS dévoile des chiffres concernant les tendances du marché de l’emploi. L’industrie du transport aérien est confrontée à une importante pénurie de main-d’œuvre et de compétences qui a engendré cet été de nombreuses perturbations nuisant à l’attrait des voyages pour le grand public.
Bien que les derniers chiffres du BLS (US Bureau of Labor Statistics) indiquent une progression de l’emploi dans les secteurs des loisirs et de l’hôtellerie ainsi que du transport et de l’entreposage, de nombreuses personnes souffrent de la diminution du nombre de travailleurs dans le secteur des voyages, en particulier dans l’industrie aérienne.
Après deux années de reports voire d’annulations, de nombreuses personnes ont dû changer leurs plans de voyage. La plupart des restrictions ayant été levées, les voyages ont repris. En 2022, d’après le dernier bilan (OMT) de la saison touristique estivale en France, il semblerait que l’on se dirige vers une année record avec pas moins de 35 millions de voyageurs français (soit 7 Français sur 10) qui sont partis en vacances entre juillet et août.
Malgré ces chiffres records, il est notable que les voyageurs ne sont pas tous prêts à reprendre l’avion : neuf personnes sur dix ont déclaré que la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie aérienne a un impact sur leurs projets de voyage (90 %). En outre, plus d’un tiers (36 %) disent qu’ils évitent de prendre l’avion et prévoient plutôt des vacances à domicile ou des voyages en voiture, et 12 % évitent carrément de voyager.
Entre les récentes grèves en Europe qui donnent une image négative avec des images de bagages empilés sans être embarqués, des passagers désoeuvrés attendant leur vol, etc., l’industrie aérienne doit faire face au fait qu’il n’est pas toujours facile de fournir le service attendu par les voyageurs.
Comme si cela ne suffisait pas à nuire à l’image véhiculée par le secteur aérien, il faut prendre en compte la pénurie de main-d’œuvre qui rend plus difficile la fourniture du service attendu par les voyageurs.
« Nous voyons aujourd’hui les conséquences de deux années de pandémie, au cours desquelles le secteur du tourisme a particulièrement souffert. En France, le chômage partiel a permis de conserver une grande partie des emplois et a aussi permis aux salariés de réfléchir à leur avenir.
Beaucoup ont quitté les métiers de l’hospitalité ayant eu le temps de trouver une autre voie”, explique Nicolas Mirail, VP Europe du Sud, iCIMS. “Les entreprises doivent repenser leurs conditions de travail et s’adapter aux nouvelles attentes pour attirer à nouveau les talents, fidéliser leurs employés, et ainsi se doter des moyens de fournir une expérience voyageurs satisfaisante de bout en bout ! »
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