Ryanair a lancé le11 octobre son plus grand programme hivernal à Toulouse, avec 23 destinations hivernales dont 7 nouvelles liaisons.
Programme hivernal 2022 de Ryanair à Toulouse : 23 destinations
Ryanair desservira depuis Toulouse 7 nouvelles liaisons vers Birmingham, Cracovie, Luxembourg, Rabat, Rome, Tenerife et Venise.
La flotte de Ryanair basée à Toulouse passera à 2 avions cet hiver, ce qui représente un investissement de plus de $200M et permettra de soutenir 60 emplois directs hautement rémunérés dans le secteur de l’aviation et plus de 970 emplois indirects au niveau local.
Le programme hivernal 2022 record de Ryanair à Toulouse comprendra :
- 2 avions basés
- 200 millions de dollars d’investissement à Toulouse
- 23 destinations dont 7 nouvelles liaisons hivernales vers Birmingham, Cracovie, Luxembourg, Rabat, Rome, Tenerife et Venise.
- Plus de 140 vols par semaine
- Plus de 1 000 emplois au total, dont plus de 60 emplois directs
Ryanair assurera plus de 140 vols hebdomadaires au cours de l’hiver 2022 afin d’offrir aux Toulousains et aux visiteurs de Toulouse un large choix de destinations européennes de premier plan, tout en stimulant le tourisme entrant dans la région Occitanie.
Ryanair invite ses clients/visiteurs toulousains à réserver leurs vacances d’hiver au soleil ou leur escapade en ville à partir de seulement 19,99 € l’aller simple.
Depuis Toulouse, Dara Brady, Directeur Marketing et Digital de Ryanair, a déclaré :
« En tant que première compagnie aérienne européenne, Ryanair est ravie d’annoncer la poursuite de la croissance de sa base toulousaine cet hiver, avec un deuxième avion basé, 23 lignes dont 7 nouvelles vers des destinations européennes passionnantes telles que Luxembourg, Rome et Tenerife. Notre plus grand programme hivernal à Toulouse offrira plus de 140 vols hebdomadaires permettant à nos clients/visiteurs toulousains de réserver leur escapade hivernale aux tarifs les plus bas possibles.
Alors que Ryanair se développe et offre une connectivité à travers l’Europe, les passagers ont récemment subi des annulations et des retards en raison d’une grève injustifiée du contrôle aérien français. Nous demandons une fois de plus une action immédiate de l’UE pour protéger les survols de l’espace aérien français afin de garantir que ces passagers ne soient pas à nouveau perturbés par une grève des syndicats français du contrôle aérien.
Pour marquer cette annonce, nous lançons une vente de sièges pour les clients et les visiteurs de/vers Toulouse qui peuvent réserver leur escapade hivernale bien méritée aux tarifs les plus bas possibles à partir de seulement 19,99 € l’aller simple pour des voyages entre le 22 octobre et le 23 janvier, à réserver sur Ryanair.com avant le 13 octobre.
Philippe Crébassa, Président du Directoire de Toulouse- Blagnac, a dit :
« Ryanair propose cet hiver un important programme de vols qui permet d’intensifier notre offre sur des destinations plébiscitées par nos passagers et de nouvelles destinations inédites comme Cracovie ou Birmingham. Dans ce contexte de reprise, la mise en place d’un avion Ryanair basé supplémentaire, réaffirme l’ancrage toulousain de la compagnie. »
Rappel sur le cadre relatif à l’exercice du droit de grève par les personnels de la navigation aérienne française.
À la suite de la déclaration de Dara Brady, Directeur Marketing et Digital de Ryanair, il semble utile de rappeler que les personnels de la navigation aérienne française sont soumis à une obligation de service minimum depuis 1984.
Les personnels qui participent à l’activité de contrôle de la circulation aérienne dépendent de la direction des services de la navigation aérienne (DSNA), qui fait elle-même partie de la direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Les agents de la DSNA sont soumis, depuis la loi n° 84-1286 du 31 décembre 1984 une obligation de service minimum en cas de grève. L’article 2 de la loi dispose ainsi que certains services essentiels doivent être effectués pendant les grèves afin d’assurer :
– la continuité de l’action gouvernementale et l’exécution des missions de la défense nationale ;
– la préservation des intérêts ou besoins vitaux de la France et le respect de ses engagements internationaux, notamment le droit de survol du territoire ;
– les missions nécessaires à la sauvegarde des personnes et des biens ;
– le maintien de liaisons destinées à éviter l’isolement de la Corse, des départements et territoires d’outre-mer et de Mayotte ;
– la sauvegarde des installations et du matériel de ces services.
Le décret d’application de la loi de 1984 précise les services de la navigation aérienne qui sont nécessaires à l’exécution de ces missions, et impose que la capacité offerte pour les survols, dans les espaces aériens gérés par la France, soit égale à la moitié de celle qui serait normalement offerte au cours de la période concernée.
Par ailleurs, il impose que les services chargés de la sécurité de la navigation aérienne dans certains aéroports soient ouverts, pour qu’un certain nombre de vols à l’arrivée et au départ – dont le nombre est négocié au cas par cas – soient assurés.
Afin d’assurer cette continuité du service, l’article 3 de la loi de 1984 prévoit que le ministre chargé de l’aviation civile peut procéder à la réquisition d’un certain nombre de personnels indispensables à l’exécution des missions ; ceux-ci sont alors tenus de demeurer en fonction pendant la grève.
Ces astreintes sont réparties entre les personnels par un système de roulement, en fonction des plannings des agents. Les réquisitions sont notifiées individuellement aux agents plusieurs jours avant le début de l’astreinte – il est en effet nécessaire que l’agent ait matériellement le temps d’être informé de son astreinte.
Depuis 1984, cette loi a connu des évolutions et des modifications.
La France n’est pas le seul pays européen à avoir mis en place un service minimum en matière de contrôle aérien.