Le 11 septembre, Les militaires du CIIRAA, les aviateurs d’active, les membres de l’ANORAA, de l’ANSORAA, des Associations et Amicales de l’air ainsi que l’OSA du 1er RTP se sont rassemblés dans la ville de Cugnaux en Haute-Garonne, pour commémorer la disparition en combat aérien, le 11 septembre 1917, à Poelkapelle, du Capitaine Georges GUYNEMER.
Commémoration de la disparition du Capitaine Guynemer
Qui était le capitaine Guynemer ?
Georges GUYNEMER né le 24 décembre 1894 est devenu pilote à 20 ans, et n’avait qu’une seule obsession dans cette guerre « faire la traque aux « Fokker allemand ». Cet officier surnommé « le gosse » prend tous les risques, additionne les exploits avec pour devise « FAIRE FACE » à l’ennemi.
Le 11 septembre 1917, les chasseurs allemands coupent les ailes de ce jeune capitaine. Georges GUYNEMER ne rentre pas ; MISSION SANS RETOUR. On ne retrouvera ni son corps ni les débris du biplan.
Le Capitaine Georges Guynemer, Officier de la Légion d’Honneur, Médaillé Militaire, Croix de guerre avec 23 palmes, sera déclaré « Mort au champ d’Honneur à POELKAPELLE en Belgique, ce 11 septembre 1917 à l’âge de 23 ans ».
La guerre terminée, le Capitaine Georges GUYNEMER est devenu le « Symbole de Notre Armée » et chaque année, depuis sa création, l’armée de l’air commémore sur le front des troupes, la disparition de ce héros légendaire.
La cérémonie
Le Devoir de Mémoire commande à tous les aviateurs, implantés sur une base aérienne ou sur un site extérieur, de perpétuer cette tradition de commémorer la disparition, en combat aérien, le 11 septembre 1917, à Poelkapelle, du Capitaine Georges GUYNEMER, ce héros aux 53 victoires aériennes dont la devise « Faire Face » est aujourd’hui celle de l’Ecole de l’Air.
A notre échelon local, nous avons tenu à associer à cette disparition, celle de tous les aviateurs, membres d’équipage, et personnels du SIRPA, mais aussi des parachutistes de l'ex BOMAP et des personnels du Service Technique de l’Armée de Terre, morts en Service Aérien Commandé, au départ de la Base Aérienne 101 de Toulouse-Francazal, afin que nul n’oublie le sacrifice suprême, dans l'exécution de leur devoir, de cette femme et de ces hommes pour notre liberté et la grandeur de la France.
Les militaires du CIIRAA, les aviateurs d’active, les membres de l’ANORAA, de l’ANSORAA, des Associations et Amicales de l’air ainsi que l’OSA du 1er RTP se sont rassemblés dans la ville de Cugnaux en Haute-Garonne, ce mardi 11 septembre 2018. Après l’office religieux, le cortège s’est dirigé vers la stèle « Aux Equipages de la Base Aérienne 101 de Francazal », lieu de la commémoration.
Mais qu’est-ce que le CIIRAA ?!
Ces Centres d’Instruction et d’Information de la Réserve de l’Armée de l’Air ont pour vocation de présenter les différentes façons qui s’offrent aux citoyens de servir leur nation en gardant une activité civile (études ou emploi).
Le centre de Toulouse est rattaché à la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan depuis la fermeture de la BA101 de Francazal en 2010. Il est commandé par le Lieutenant-colonel® Alain Koné.
L’objectif du CIIRAA de Toulouse est quadruple :
– Renforcement de l’esprit de Défense,
– Lien Armées-Nation,
– Recrutement,
– Implication dans le brevet d’initiation à l’aéronautique.
Pour mener à bien ses missions, le CIIRAA est renforcé par le comité Barès (composé par les réservistes citoyens), les associations et amicales air, telles que l’ANORAA et l’ANSORAA, qui mettent leurs compétences, leur expérience et leur temps au profit de l’AA.
Ainsi, vous pourrez y découvrir les diverses réserves, les cursus pour y accéder, leur organisation et rencontrer des réservistes qui témoigneront sur leur expérience militaire et qui vous donneront peut-être envie de devenir, vous aussi, aviateur !