Depuis 2014, une convention entre l’Armée de l’Air et l’Education Nationale permet à des jeunes d’être formés au BIA (Brevet d’initiation aéronautique) par des réservistes de l’Armée de l’Air. La rentrée de préparation au BIA vient d’avoir lieu, notamment celle du lycée Airbus avec qui la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, représentée par le CIIRAA de Toulouse, a signé sa première convention en 2017.
Reconduction des conventions
Toulouse, capitale aéronautique, et son bassin représentent une riche zone d’activités du secteur aéronautique et spatial. Le Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) y rencontre un vif succès. C’est la rentrée du BIA pour une centaine de collégiens toulousains qui prépare cet examen et dont les établissements ont signé une convention avec l’Armée de l’Air, représentée sur Toulouse par le CIIRAA unité de la base aérienne 118 de Mont de Marsan.
Cet examen de l’Education Nationale demande implication, rigueur et investissement pour ces jeunes à qui s’ouvrent alors des portes sur un secteur attrayant.
Depuis 2014, une convention entre l’Education Nationale et l’Armée de l’Air permet à des jeunes d’être formés au BIA par des réservistes de l’Armée de l’Air. Les cours reprennent donc avec une nouvelle promotion qui, nous l’espérons, obtiendra des résultats, au moins, aussi brillants que ceux de la promotion 2017/2018 : Sur 97 élèves préparés, 86% a réussi le BIA dont 22% avec mention assez bien, 26% avec mention bien et 20% avec mention très bien.
Les écoles partenaires de l’Armée de l’Air ont toutes reconduit la convention et ont augmenté l’effectif de candidats à l’examen. Ces dernières bénéficient d’avantages significatifs lors de la préparation au BIA tels que :
– Intervention d’aviateur au cours de leur formation ;
– Visite de la base aérienne 118 de Mont-De-Marsan ;
– Participation à la Journée de l’Aviateur ;
– Remise d’une attestation de formation signée du commandant de la BA 118 ;
– Visite d’entreprises aéronautiques partenaires ;
– Participation au financement du vol d’initiation au pilotage.
Le BIA, késaco ?
Diplôme établi par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le BIA sanctionne un niveau de culture générale dans le domaine aéronautique (connaissance des aéronefs, aérodynamique, mécanique du vol, météorologie, navigation, sécurité des vols, réglementation, histoire de l’aéronautique et de l’espace…).
Gratuit et ouvert à tous, il fait l’objet d’une convention tripartite signée par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, auxquels sont rattachés la DGAC, et le conseil national des fédérations aéronautiques et sportives. Quarante heures de cours sont dispensées par des intervenants certifiés tout au long de l’année, soit dans un établissement scolaire, soit au sein d’un aéro-club.
Les élèves apprennent les règles fondamentales de l’aviation puis, en fin de parcours, reçoivent une initiation au vol. La transmission des valeurs et des savoirs aéronautiques remonte à 1937.
Depuis trois ans, un nouvel élan est toutefois donné au BIA. De nouveaux décrets, un programme rénové, une organisation modernisée, des examens réadaptés… Le BIA a de belles heures devant lui.
Plus d’informations sur www.monbia.fr
Mais qu’est-ce que le CIIRAA ?!
Ces Centres d’Instruction et d’Information de la Réserve de l’Armée de l’Air ont pour vocation de présenter les différentes façons qui s’offrent aux citoyens de servir leur nation en gardant une activité civile (études ou emploi).
Le centre de Toulouse est rattaché à la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan depuis la fermeture de la BA101 de Francazal en 2010. Il est commandé par le Lieutenant-colonel® Alain Koné.
L’objectif du CIIRAA de Toulouse est quadruple :
– Renforcement de l’esprit de Défense ;
– Lien Armées-Nation ;
– Recrutement ;
– Implication dans le brevet d’initiation à l’aéronautique.
Pour mener à bien ses missions, le CIIRAA est renforcé par le comité Barès composé des réservistes citoyens, de membres des associations et des amicales Air, telles que l’ANORAA et l’ANSORAA, qui mettent leurs compétences, leur expérience et leur temps au profit de l’AA.