La première des 8 courses de la 13e saison du Red Bull Air Race vient de se terminer ce samedi 9 février dans le ciel d’Abou Dabi, capitale des Émirats Arabes Unis, sur la victoire du Japonais Yoshide Muroya, devant Martin Šonka (CZE), champion du monde en titre et Michael Goulian (USA), 3e en 2018.
Red Bull Air Race
Epreuve inaugurale d’Abou Dhabi
Pilotes et équipes se sont retrouvés plus motivés que jamais sur cette traditionnelle étape inaugurale.
Les Français, particulièrement bien représentés dans ce championnat du monde avec 5 pilotes en lice, ont joué leur va-tout et fait honneur au drapeau tricolore.
La seule femme de la compétition, la Française Mélanie Astles décroche la 2e place de la Challenger Cup tandis que Nicolas Ivanoff qui court sa dernière saison, termine au pied du podium de la Master Class à la 4e place.
LES FRANÇAIS VISENT LE HAUT DE L’AFFICHE EN 2019
Avec trois pilotes français en Master Class et deux en Challenger Class, l’Hexagone est particulièrement mis à l’honneur au sein du Red Bull Air Race.
Chez les Masters, Nicolas Ivanoff, vétéran de ces Séries, a montré qu’il entendait bien bousculer le haut du tableau pour sa dernière saison dans le championnat. Le plus rapide des Corses prend la 4e place aujourd’hui, un score encourageant pour la suite.
Mika Brageot, le plus jeune pilote en lice, avait terminé 4e du classement général 2018, une prouesse jusqu’ici inégalée. Habitué à venir jouer les trouble-fêtes auprès des leaders, il termine 7e de cette course.
François Le Vot entame sa 5e saison et monte doucement en puissance, à force de conviction et d’investissement. Il sort prématurément de cette première course de la saison mais il a bien fait entendre qu’il ne lâcherait rien sur les prochaines étapes.
En Challenger Class, Mélanie Astles, première femme de l’histoire du Red Bull Air Race, s’offre quant à elle une superbe 2e place pour sa 4e année de participation au championnat. Optimiste, réfléchie et téméraire, la Française a su montrer à ses 5 concurrents qu’elle avait un objectif bien défini et qu’elle était à la hauteur du défi.
Baptise Vignes, le pilote Havrais, entre dans sa 3e saison. Ce weekend, il n’était pas au départ de la course, les pilotes de Challenger Class ne courant que 6 étapes sur les 8 de la saison.
UN DÉBUT DE SAISON EN TROMBE
L’épreuve inaugurale d’Abou Dhabi, la 12e consécutive du genre, est désormais un incontournable du calendrier, une valeur sûre. Ce weekend, comme chaque année, pas moins de 50 000 spectateurs se sont massés le long de la splendide Corniche. Ils ont pu ainsi admirer les as de la course aérienne courir après le temps au-dessus des eaux turquoise du golfe Persique.
Les Français, particulièrement bien représentés dans ce championnat du monde avec 5 pilotes en lice, ont joué leur va-tout et fait honneur au drapeau tricolore sur cette première étape.
Et les affaires ont repris là où les pilotes les avaient laissées fin 2018. Résultat : le Tchèque Martin Šonka, champion du monde en titre et toujours au top-niveau, termine 2e de l’épreuve, suivi de l’Américain Michael Goulian, 3e l’an dernier.
C’est le Japonais Yoshihide Muroya – champion du monde 2017 – qui s’impose pour 3 petits millièmes de seconde et empoche au passage 28 points.
Cette année, si les 14 prétendants au titre sont les mêmes que l’an dernier, les règles ont quant à elles un peu évolué, notamment une nouvelle pénalité sanctionnant dorénavant d’1 seconde quiconque atteint 11 G.
Au-delà de l’aspect sécuritaire, cela contraint les pilotes à gérer de manière optimale les facteurs de charge qu’ils encaissent et à maîtriser le plus finement possible leur run.