La Chaire Pégase de Montpellier Business School publie son nouveau rapport : « Transport aérien : l’impact du COVID-19 sur le comportement des Français ». Le rapport révèle les tendances qui se dessinent à l’horizon 2021 pour le secteur du transport aérien. Les Français aspirent à un retour à la normale (61% souhaitent reprendre l’avion dans les 12 mois), et privilégieraient les destinations proches (Europe et France Métropolitaine) ou jugées sûres comme les DOM-TOM.
Rapport : « Transport aérien » de la Chaire Pégase de Montpellier Business School
La Chaire Pégase, première chaire française dédiée à l'économie et au management du transport aérien et de l'aérospatial.
Lorsque la crise sanitaire du Covid-19 a frappé la France, les experts de Montpellier Business School se sont mobilisés pour être utile au plus grand nombre et aider les entreprises à traverser cette conjoncture inédite.
Parmi eux, le Dr. Paul Chiambaretto, titulaire de la Chaire Pégase, s’est intéressé à l’un des secteurs les plus impactés par la crise : le transport aérien.
« L’objectif de la Chaire était de mettre en lumière les évolutions, mais aussi les éléments constants, dans le comportement des Français à la suite de cette épidémie.
Nous avons construit l’analyse des comportements sur trois composantes : tout d’abord un portrait-robot des passagers aériens français en 2019 avant l’arrivée du Covid-19, puis une description de leur comportement dans les cinq mois qui ont suivi le premier confinement (mai à octobre 2020) pour finir sur une caractérisation des intentions des Français pour les 12 prochains mois (octobre 2020 – octobre 2021) » explique Dr. Paul Chiambaretto
Transport aérien en 2021 : retour à une demande presque équivalente à la période pré-Covid19
Le nouveau rapport de la Chaire Pégase révèle que plus de 60% des Français souhaitent prendre l’avion dans les 12 prochains mois, soit une demande quasi équivalente à la période précédant la crise du COVID-19.
Dans leur nouveau rapport, publié le 1er décembre 2020, les chercheurs de la Chaire Pégase étudient l'impact de la crise du COVID-19 sur le comportement des Français en matière de transport aérien.
A partir de l'analyse des réponses d'un échantillon national de 1010 répondants représentatifs de la population française, l'étude révèle tout d'abord que les Français ont toujours autant envie de prendre l'avion. Ainsi, 61% des Français comptent prendre l'avion au moins une fois dans les 12 prochains mois, ce qui est quasi-équivalent à la part (63%) de 2019.
En revanche, si le nombre de Français prenant l'avion devrait être relativement stable, le nombre total de trajets effectués devrait probablement baisser du fait d'une réduction du nombre des vols effectués par les voyageurs les plus fréquents.
Le rapport montre aussi une certaine forme d'attentisme de la part des futurs passagers aériens puisque la majorité d'entre eux (55%) souhaitent attendre six mois ou plus avant de reprendre l'avion.
Concernant les destinations envisagées par les Français dans les 12 prochains mois, on note le retour de l’Europe comme destination principale (71%) suivie de la France métropolitaine (61%). Contrairement à la période d’avant-crise, les DOM-TOM se positionnent comme la 3ème destination préférée, car ces destinations apparaissent comme moins risquées tant légalement que d’un point de vue sanitaire.
L’étude met en lumière plusieurs mesures pouvant accroître l’intention de prendre l’avion dans les 12 prochains mois comme les mesures qui permettent de réduire ou de faire face à l’incertitude (par exemple, la possibilité offerte par les compagnies aériennes d’annuler ou d’échanger sans justification ses billets).
Les mesures sanitaires prises par les aéroports et compagnies aériennes sont aussi appréciées par les passagers, d’autant plus quand elles sont accompagnées de garanties sur le maintien de l’ouverture des frontières. En revanche, les quarantaines, tant à destination qu’au retour en France, restent très peu appréciées et sont plutôt vues comme un frein à des déplacements futurs.
2 commentaires
il est clair que tout le monde aspire au retour d’une situation normale
Il va falloir du temps