Alors que le transport aérien travers la pire crise de son histoire, les augmentations de tarifs des redevances aéroportuaires payées par les compagnies aériennes continuent d'être homologuées par l'autorité de régulation des transports (ART).
Après avoir homologué l'augmentation de tarifs de 2,5% d'ADP, l'ART vient d'homologuer une augmentation de tarifs de 3,1% pour l'aéroport de Marseille ; augmentation refusée pour l'aéroport de Lyon.
Ces nouvelles augmentations de tarifs des redevances aéroportuaires démontrent que la régulation économique n'est pas adaptée à une crise forte et conduit à prendre des décisions totalement déconnectées de la réalité économique d'aujourd'hui.
Alors que le trafic passager a chuté de 70%, comment est-il possible d'augmenter encore plus les charges des compagnies aériennes ?
Les décisions de l'ART s'appuient sur des textes qui énoncent que, dans certaines circonstances, des augmentations de tarifs inférieures à 5% peuvent être considérées comme « modérées ». Ces textes sont, dans la situation de crise actuelle, obsolètes et leur application stricte contribue à mettre encore plus en danger les compagnies aériennes.
Dans ce contexte le SCARA en appelle :