Les éditions de l’Observatoire de l’Espace du CNES publient « Le Centre spatial de Toulouse », 3e ouvrage consacré aux traversées culturelles dans les archives de l’Espace.
Le Centre spatial de Toulouse : 3e ouvrage consacré aux traversées culturelles dans les archives de l’Espace
Cet ouvrage clôt le programme du Groupe de recherches artistiques et culturelles (GRACE) sur les infrastructures spatiales françaises, mis en place par l’Observatoire de l’Espace, le laboratoire culturel du CNES [1] , en 2018.
Après la base spatiale d’Hammaguir et le Centre spatial guyanais, le Centre spatial de Toulouse (CST) a fait l’objet d’une approche pluridisciplinaire croisant les regards artistique, littéraire et analytique du plasticien Benoît Géhanne, de l’écrivain Éric Pessan et de la géographe Isabelle Sourbès-Verger.
L’ouvrage sera présenté, en avant-première, le jeudi 15 septembre au siège du CNES à Paris à l’occasion d’une rencontre avec les auteurs.
L’histoire méconnue d’une infrastructure spatiale
L’implantation d’un centre technique par le CNES dans la région toulousaine au début des années 1960 s’intègre aux premières politiques de décentralisation et d’aménagement du territoire menées par la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité territoriale (DATAR).
Elle marque aussi une étape déterminante dans le développement des activités spatiales en France. Ce déménagement qui concerne autant l’histoire administrative et politique française que celle de l’activité spatiale et de la collaboration internationale dans ce domaine, est pourtant mal connu du public et a laissé peu de traces médiatiques.
Un ouvrage pluridisciplinaire sur le Centre spatial de Toulouse
Accompagnés par l’Observatoire de l’Espace du CNES, le plasticien Benoît Géhanne, l’auteur Éric Pessan et la géographe Isabelle Sourbès-Verger, ont conduit, pendant un an, un travail de recherche visant à dépasser ce paradoxe étonnant compte tenu de la fascination qu’exercent usuellement les activités spatiales.
Les auteurs ont exploré les archives de la création du Centre spatial de Toulouse pour en extraire l’histoire de ceux qui ont participé, subi ou contribué à ce projet. Ils ont embrassé l’apparente banalité de ce site spatial et mis en évidence une histoire humaine.
L’ouvrage présente un corpus de documents historiques – archives textuelles, photographies et plans – qui invite à suivre l’élaboration du projet. Le croisement des disciplines et des points de vue propose une approche sensible et analytique de cet ensemble.
Benoît Géhanne est plasticien. Formé à l’ENSAAMA et à l’ENSAD, il crée des œuvres, sculptures et installations, où s’affirme son intérêt pour la forme et dans lesquelles il explore l’art comme geste d’habitation de l’espace.
Éric Pessan est auteur de romans adulte et jeunesse, de fictions radiophoniques, de nouvelles et de théâtre. Il collabore régulièrement avec des plasticiens sur des projets de création collective et inscrit son travail d’écriture dans une approche documentaire.
Isabelle Sourbès-Verger est géographe, chercheuse au CNRS – centre Alexandre-Koyré. Ses recherches portent sur les modalités d’occupation de l’Espace et l’étude comparée des politiques spatiales, en intégrant les évolutions technologiques et culturelles et en observant leurs effets sur des enjeux transverses allant de la coopération internationale à la sécurité de l’Espace.
Le Centre spatial de Toulouse
Auteurs : Benoît Géhanne, Éric Pessan, Isabelle Sourbès-Verger. Sous la direction de Gérard Azoulay
En librairie : octobre 2022 – Prix : 30 € – ISBN : 978-2-85440-044-1 – 208 pages
Soirée de lancement, le 15 septembre 2022 de 18h à 20h
Les auteurs échangeront en public sur leurs recherches autour de la création du Centre spatial de Toulouse.
Centre national d’études spatiales (CNES) – 2, place Maurice-Quentin – 75001 Paris
Entrée libre sur inscription à ode.inscription@gmail.com
[1] Le CNES (Centre national d’études spatiales) est l’établissement public chargé d’élaborer, de proposer et de mettre en œuvre la politique spatiale française.
2 commentaires
L’ espace va prendre de plus en plus d’importance
oui l’espace a le vent en poupe