A l’occasion de l’ouverture de la 41ème session de l’Assemblée de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI), les ministres et hauts représentants des Etats fondateurs d’Airbus, l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Royaume Uni et du Canada, des Pays-Bas et de l’Union européenne ont visité la ligne d’assemblage finale de l’Airbus A220 à Mirabel, au Québec.
41ème session de l’Assemblée de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI)
Cette visite a été l’occasion de renouveler le soutien à l’industrie aéronautique qui a été profondément affectée par la pandémie de Covid-19. Alors que sa reprise est en cours, le transport aérien a la possibilité de bâtir sa résilience et sa durabilité de long terme.
Son engagement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 est en pleine cohérence avec l’objectif climatique de long terme (LTAG) proposé à l’approbation de l’Assemblée de l’OACI.
Afin d’atteindre cet objectif, la mobilisation des gouvernements et de tous les acteurs sera essentielle pour initier une transition nécessaire de manière urgente. Il s’agit, en particulier, de développer et de rendre disponibles des carburants d’aviation durables (SAF), de promouvoir la recherche et le développement de technologies respectueuses de l’environnement, ainsi que des opérations au sol comme en vol plus durables et des mesures de marché adéquates pour réduire ou compenser les émissions. Des moyens seront également nécessaires pour faire en sorte qu’aucun pays ne soit laissé de côté dans cette transition.
L’engagement d’Airbus et de ses partenaires industriels à décarboner l’aviation doit être salué et encouragé. Avec le programme A220, Airbus est active au Canada, l’Etat hôte de l’OACI. En tant qu’appareil plus sobre en carburant, l’A220 contribue déjà à réduire les émissions du transport aérien. Tous les participants à cette visite ont appelé à une mobilisation accrue dans cette entreprise de décarbonation, et à un dialogue étroit entre les pouvoirs publics et toutes les parties prenantes concernées.
Pour l’Europe et le Canada, la décarbonation de l’aviation est un objectif commun et une opportunité de renforcer la coopération industrielle existante, et explorer de nouvelles voies destinées à réduire les émissions générées par le transport aérien et à réaliser l’objectif d’émissions nettes de CO2 nulles d’ici 2050. Les participants se sont engagés à travailler étroitement ensemble dans cette perspective.