La reprise du trafic international et l’innovation permanente dans le monde de l’aviation ont eu du bon pour Airbus. L’avionneur européen vient d’annoncer des bénéfices en nette hausse après une période logiquement plus complexe.
Une telle annonce a également permis à l’entreprise, dont le siège mondial est à Toulouse, de maintenir ses ambitions commerciales pour la prochaine année civile. Une annonce forte qui promet, une fois de plus, de placer Airbus en excellente position sur l’échiquier mondial alors que Boeing continue de perdre des parts de marché et que Comac, l’entreprise chinoise, fait l’inverse.
Un bénéfice au troisième trimestre de 2022
« Une solide performance financière ». C’est ainsi que la compagnie majoritairement française a présenté son bilan du troisième trimestre 2022. Avec un bénéfice net de 667 millions d’euros sur la période citée, Airbus a connu une hausse de 65% en comparaison au troisième trimestre de l’année précédente.
En approchant les 700 appareils vendus à la mi-octobre, Airbus veut conclure ce qu’elle avait présenté comme un objectif particulièrement haut il y a quelques mois. Les livraisons suivent d’ailleurs bon train à ce sujet puisqu’à la mi-septembre, près de 437 appareils avaient été livrés aux différents clients depuis le début de l’année civile.
L’A350 s’exporte à merveille
Concurrent phare du Boeing 777X, l’A350 a tout d’une immense réussite pour Airbus dans les prochaines décennies. L’investissement de 12 milliards d’euros sur ce nouveau fuselage commercialisé pour la première fois en 2018 dans sa version 1000, semble porter ses fruits.
Emirates et China Eastern, deux mastodontes du trafic international, en sont les principaux clients et ce, qu’importent les versions de l’A350. Autre acteur majeur, Etihad Airways n’est pas en reste avec une utilisation massive de ces appareils pouvant permettre aux compagnies, des économies de kérosène non négligeables.
Considéré comme l’avion du futur dans sa conception et ses économies d’énergie, l’A350 dans sa version XWB est déjà fortement utilisé pour les long-courriers, délaissant peu à peu les A380 de plus en plus coûteux.
Une aubaine pour tous les voyageurs qui peuvent profiter d’un avion ultra-moderne pour traverser l’Atlantique depuis l’Europe ou directement depuis les hubs des compagnies profitant et mettant en avant cette flotte. Le retour du tourisme est d’ailleurs mis en exergue par certaines destinations sur le continent nord-américain avec des destinations toujours aussi prisées.
New York, la Californie ou encore le classique Las Vegas qui ne cesse de charmer les joueurs de poker et les amateurs de soirée avec de nombreux endroits pensés pour l’occasion sont tant d’opportunités pour également voyager au sein d’un avion flambant neuf et d’ores et déjà doté d’une solide réputation comme l’A350.
De plus, les classes affaires au sein de ces avions permettent également aux professionnels d’eux aussi, tirer le meilleur parti de la nouvelle réussite phare de l’avionneur européen.
L’A320neo n’est pas en reste
Dérivé de l’A320, l’avion le plus vendu de l’histoire à des fins commerciales, le Neo suit les pas de son grand frère avec brio. Si ce dernier a fêté ses 35 ans en février dernier, le Neo n’en est qu’à ses balbutiements, mais à n’en pas douter, ils laissent augurer un futur aussi radieux que la création initiale.
Avec ses différentes déclinaisons, la grande famille de l’A320, arrivée en complément de la gamme de l’A330neo, charme un grand nombre de compagnies aériennes pour des vols moyens et long-courriers depuis sa mise en service, en 2016.
La grande force de cette famille est incontestablement l’expertise d’Airbus et les meilleures innovations embarquées sur des avions compacts et pensés pour les enjeux actuels. Se servant des mêmes structures et des bases techniques de l’Airbus A380 et de l’A350 tout juste mentionnés, l’A320neo languit tous les acteurs mondiaux.
L’un de ses arguments phares reste bien évidemment la faible consommation de carburant, affichant près de 20% de consommation en moins que sur l’ancienne génération. Là où son concurrent, le Boeing 737 Max, continue de lutter face à une mauvaise presse.