Grâce aux 36 destinations proposées cet été, l’aéroport de Montpellier-Méditerranée a réussi l’exercice 2022. Avec 1,76 million passagers, le trafic annuel dépasse même l’objectif annoncé. Le redressement se poursuit et permet d’envisager de renouer avec la croissance forte prévue par le plan stratégique Ambition 2026
Aéroport de Montpellier-Méditerranée, plan stratégique Ambition 2026
En 2022, l’Aéroport de Montpellier-Méditerranée (AMM) amplifie le redressement de son activité initié en 2021. Son trafic annuel s’établit à 1 760 000 passagers, un excellent résultat, supérieur à l’objectif affiché en début d’exercice (1,7 million). Ce niveau de trafic permet d’atteindre 91% de celui enregistré en 2019, qui demeure l’année de référence et de record. AMM confirme et conforte sa 10ème place dans le classement national des aéroports régionaux métropolitains (et bien sûr sa deuxième place en Occitanie) et permet d’envisager de renouer au plus tôt avec une forte croissance.
« Durant le pic estival, AMM proposait quelque 36 lignes assurées par une douzaine de compagnies, ce qui a notamment permis les excellents résultats de juillet et août (respectivement à 197 000 et 212 00 passagers), indique Emmanuel Brehmer, Président du Directoire d’AMM. Nous nous situons donc au-dessus de nos propres prévisions, et dans la fourchette haute de la moyenne des aéroports français. La typologie de notre trafic, conjuguée à l’ouverture partielle de la base Transavia, à une montée en régime de compagnies comme Volotea ou easyJet, et au maintien d’un haut niveau d’activité de compagnies telles qu’Air Arabia expliquent ces résultats. ».
Parmi les chiffres-clés, 64% des passagers ont été enregistrés sur des vols domestiques (et donc 36% sur des vols internationaux). 69% d’entre eux étaient des clients de compagnies low-cost (contre 39% en 2019), ce qui constitue une évolution majeure. A noter l’amélioration sensible du coefficient de remplissage des appareils : avec 128 passagers comptabilisés en moyenne à bord des avions, ce taux atteint 74%, résultat en net progrès sur 2021 mais qui n’égale pas encore le taux enregistré en 2019. Ce coefficient est important, notamment à l’heure des efforts tous azimuts pour améliorer l’empreinte carbone des usagers de l’avion.
Dans le détail, ces 1,76 millions de passagers ayant transité par l’aéroport de Montpellier se répartissent comme suit : 772 000 de et vers Paris ; 358 000 sur le réseau national hors Paris ; 297 000 sur l’Europe hors Royaume-Uni ; 331 000 sur l’international hors Europe. « Bien sûr, nous ne sommes pas totalement sortis des turbulences générées par le Covid, explique Emmanuel Brehmer. Les compagnies qui nous maintiennent leur confiance -ce dont je les remercie vivement- continuent de démontrer leur agilité et leur résilience ». En d’autres termes, des offres ont été ici ou là réduites, tandis que d’autres ont été renforcées pour s’adapter au mieux aux réalités du marché et à celles du contexte plus général.
Le top 5 des lignes domestiques hors Paris est composé de Nantes (207 000 passagers), Brest (33 000), Lille (31 000), Rennes (22 000), Strasbourg (21 000). Sur l’international, ce top 5 place Londres Gatwick en tête (112 000 passagers), suivi de Bâle-Mulhouse (60 000), Amsterdam (56 500), Fès (50 000) et Casablanca (44 000).
C’est ce dimanche 26 mars (jour de passage à l’heure d’hiver) que débutera le programme de vols estival. « Il est évidemment trop tôt pour entrer dans le détail de ce programme, puisque les discussions entre compagnies et aéroports vont se poursuivre durant deux mois, précise Emmanuel Brehmer. Cependant, nous nous réjouissons du retour déjà annoncé de Bristish Airways et de Lufthansa sur notre plateforme. Euroflyer (filiale de British) nous reliera à Gatwick et Eurowings Discover (filiale loisirs de Lufthansa) à Francfort. A plus long terme, les résultats de 2022 justifient les objectifs élevés de notre nouveau plan stratégique : le projet Ambition 2026 vise un trafic tendant vers à 2,5 millions de passagers en 2026 ».
2 commentaires
c’ est bien de faire mieux que prévu
Oui, c’est à souligner.