AURA AERO, pionnier de l’aviation décarbonée, lance aujourd’hui son projet d’AURA Factory, le nouveau site dédié à la conception, la production et la livraison de ses programmes INTEGRAL et ERA, toujours à l’aéroport Toulouse-Francazal.
AURA Factory à Toulouse-Francazal
Au regard de sa croissance rapide et de l’augmentation de ses cadences de production (plus de 100 commandes pour INTEGRAL ainsi que des lettres d’Intentions d’achat pour 330 appareils ERA), les infrastructures qu’occupe jusqu’à présent AURA AERO sont donc appelées à se développer très significativement dans un futur proche.
Afin de tenir son calendrier industriel, qui prévoit dès la fin 2025 le début de la production en série d’ERA, son avion de transport régional 19 places hybride-électrique, le constructeur prévoit de s’installer dans les trente mois à venir sur ce nouveau site, d’une surface bâtie de 40 000m2.
Baptisé AURA Factory, ce site regroupera à la fois le pôle Industriel de l’avionneur (chaînes d’assemblage des appareils INTEGRAL et ERA avec les lignes de production de sous-ensembles) et le pôle Energie. Il hébergera également le département Conception et recherche avancée, ainsi que le Customer Center, le centre de livraisons des appareils et bien sûr les équipes administratives, commerciales et de direction.
Ce nouveau site sera dimensionné pour produire de l’ordre de 150 aéronefs par an, 50 INTEGRAL et 100 ERA. À cette fin, l’effectif passera de 130 personnes actuellement à près de 1600 salariés à la cadence maximale du site.
Les investissements de l’AURA Factory s’élèvent à 150 M€. Réalisés avec le soutien de Toulouse-Métropole et de la Région Occitanie, les bâtiments devraient progressivement sortir de terre à l’issue de toutes les études techniques et administratives préalables.
Fidèle à la démarche de développement durable qui est au cœur de l’ADN d’AURA AERO, ce projet d’usine s’inscrit dans une démarche d’intégration avec son territoire, notamment son paysage et sa biodiversité.
AURA AERO s’engage, avec le cabinet d’architecte Brunerie, à ce que l’impact carbone des bâtiments soit le plus limité, notamment par l’utilisation de matériaux et procédés les plus biosourcés possibles, ainsi que par la recherche de systèmes de chauffage optimisés et sans climatisation, avec des solutions de régulations simples.
De même, AURA AERO mettra tout en œuvre pour que ce nouveau site industriel soit le plus autonome et vertueux possible dans son fonctionnement, faisant le moins possible appel à des ressources externes, qu’il s’agisse d’électricité ou d’eau :
• Production locale et stockage d’électricité, tant pour les besoins des bâtiments que pour les processus industriels, la recharge des batteries des avions produits et celle des véhicules légers destinés à la logistique ou aux collaborateurs ;
• Traitement local des eaux usées ;
• Utilisation des eaux de pluie, pour les sanitaires et l’arrosage.
Jérémy Caussade, cofondateur et Président d’AURA AERO, déclare : “La confiance que placent en nous de nombreuses compagnies aériennes du monde entier démontre le souhait de l’aviation d’évoluer rapidement vers la décarbonation, avec des appareils plus respectueux de l’environnement. Nous comptons être parmi les leaders de cette révolution industrielle et nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance aux collectivités territoriales, Toulouse Métropole, la Région Occitanie ainsi qu’à la BPI, pour le soutien qu’elles nous apportent dans la réalisation de ce projet qui s’inscrit dans un calendrier ambitieux.”
2 commentaires
j’ ai quand même lu qu’ à Bruxelles, en 2030, l’ hybride sera persona non grata
À suivre.