Vous êtes-vous déjà demandé combien de temps, vous passeriez au contrôle des frontières lors de votre prochain voyage ? À l’approche des fêtes de fin d’année, un regard sur le baromètre des temps d’attente aux aéroports parisiens pour novembre 2024 met en lumière les efforts déployés pour améliorer l’expérience des passagers.
Ce baromètre, fruit d’une collaboration entre la Direction de la Police aux Frontières (PAF) et le Groupe ADP, analyse les données des contrôles effectués aux aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly. Alors, où en sommes-nous ? Voici ce que révèle ce rapport.
Des résultats globalement satisfaisants
Les voyageurs aux aéroports parisiens continuent de bénéficier de temps d’attente raisonnables, en grande partie grâce aux innovations et à l’organisation des équipes. Pour rappel, les objectifs fixés par le gouvernement sont clairs : 30 minutes maximum pour les ressortissants européens et 45 minutes pour les non-européens.
- À Paris-Charles de Gaulle, sur près de 2,9 millions de passagers internationaux en novembre :
- 85,2 % ont attendu moins de 10 minutes.
- 12,6 % ont patienté entre 10 et 30 minutes.
- Seuls 0,9 % ont dépassé les 45 minutes d’attente.
- À Paris-Orly, sur environ 800 000 passagers internationaux :
- 90,7 % ont attendu moins de 10 minutes.
- 8,7 % ont attendu entre 10 et 30 minutes.
- 0,5 % seulement ont attendu entre 30 et 45 minutes.
Ces chiffres témoignent d’un niveau de performance élevé, mais certaines périodes de pointe ont encore posé des défis.
Les périodes difficiles : des raisons variées
Certains événements spécifiques ont toutefois causé des retards significatifs. Parmi eux :
- Le jeudi 7 novembre 2024, au Terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle, entre 6 h 45 et 9 h 30 :
- Une surcharge des missions des gardes-frontières a conduit à des attentes moyennes d’une heure pour 2 000 passagers.
- Des mesures d’assistance, comme la distribution d’eau et l’ajout de sièges, ont permis d’atténuer l’inconfort.
- Le dimanche 24 novembre 2024, dans le même terminal, un afflux massif de voyageurs causé par des retards de vols a entraîné des attentes similaires pour environ 2 500 passagers.
- Le vendredi 29 novembre 2024, un pic de trafic au départ du Terminal 1 a obligé les équipes à prioriser certains vols pour limiter les retards.
Des solutions technologiques au service des passagers
Pour mieux gérer ces situations, le Groupe ADP s’appuie sur des technologies avancées. Des capteurs en temps réel permettent de mesurer et de piloter les flux de passagers avec précision. Ces outils, mis à jour toutes les cinq secondes, facilitent l’identification rapide des goulots d’étranglement et la mise en œuvre de solutions adaptées.
De plus, l’installation des sas PARAFE modulables offre une flexibilité précieuse en fonction de la provenance des voyageurs. Ces systèmes réduisent significativement les embouteillages, notamment lors des périodes de pointe.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Les chiffres montrent que, malgré quelques défis, les aéroports parisiens progressent dans la réduction des temps d’attente. Ces efforts, combinant innovation technologique et organisation humaine, visent à rendre votre passage en contrôle frontière aussi fluide que possible.
Partagez votre expérience : avez-vous constaté des améliorations lors de vos récents voyages ? Quels sont, selon vous, les éléments qui mériteraient encore d’être optimisés ? Laissez vos commentaires ci-dessous et contribuez à ce débat essentiel sur l’expérience voyageur.