Et de 5 ! Garmin officialise sa collaboration avec Eric Vazeille, pilote de ligne, commandant de bord, pilote de voltige aérienne, champion du monde en 2000 et ex entraîneur de l’équipe de France de voltige aérienne « Unlimited ».
Le pilote de voltige aérienne Éric Vazeille rejoint l’escadron des ambassadeurs Garmin ®
Le Français rejoint Raphaël Jacquelin, Bruce Jouanny, Jérémie Beyou et Romain Ntamack et portera au poignet la montre de luxe connectée MARQ Aviator.
« J’ai toujours eu la tête tournée vers le ciel » se souvient presque nostalgique Eric Vazeille.
« Les avions ont très rapidement été une obsession chez moi. Dès mon plus jeune âge, je me suis mis à rêver à de grands espaces et à des horizons lointains, toujours aux commandes d’une machine volante… » Instinctif, il se laissera guider par son étoile et c’est un Mudry Cap 10* qui l’incitera à se lancer professionnellement dans la voltige. « La voltige », qu’il considère comme « l’aboutissement du pilotage ».
Aujourd’hui pilote de ligne chez Air France, Eric Vazeille a endossé tous les rôles dans l’aéronautique : compétiteur, instructeur, entraîneur national. Les airs, c’est son dada. « J’ai la chance de faire un métier qui me passionne et qui me permet d’évoluer dans l’élément qui me correspond le mieux : l’air. »
Mais revenons à nos moutons, comme aurait pu l’écrire Antoine de Saint-Exupéry. « La voltige, c’est une discipline sportive exigeante. En compétition, cela implique d’être le plus précis possible dans ses trajectoires et dans l’exécution de ses figures. Outre la rigueur que cela impose, il faut aimer courir en permanence derrière cette recherche de la précision. C’est obsessionnel. »
Dans le cockpit d’un avion de voltige aérienne, les gestes d’exécution sont très rapides. « Je compare souvent la discipline au karaté. Saucissonné dans ton siège baquet, comme dans une Formule 1, ta dépense physique est assez réduite. Car tu es plutôt statique.
Seul tout le haut du corps est malmené. L’avion que je pilote aujourd’hui est un prototype (CAP 222) qui tourne à pratiquement 500° sur son axe de roulis. Autrement dit, en une seconde je fais un tonneau et quart. La tourne très vite.
Quand l’avion commence à tourner sur lui-même, tu ne vois plus rien, tu perds tous tes repères… D’où l’importance du « timing » de la gestuelle. Le bon geste, au bon moment, le plus précis possible. La voltige c’est ça. Avec beaucoup d’entraînement. »
L’horlogerie et l’aéronautique, deux univers complémentaires
« Quand Garmin m’a contacté pour devenir ambassadeur de la MARQ Aviator, j’ai été très emballé car l’horlogerie et l’aéronautique sont deux univers indissociables selon moi. Aussi parce que j’aime la marque. Depuis toujours. » Eric Vazeille utilise en effet Garmin depuis presque 30 ans.
« J’ai installé mon premier GPS Garmin (Garmin GPS-100, premier gps produit par Garmin) sur un petit avion de tourisme en 1992 à l’occasion d’un rallye aérien, le Toulouse – Saint Louis du Sénégal, qui emprunte les traces des pionniers de l’Aéropostale. Pour les pilotes, c’était une aide très précieuse à l’époque. »
J’aime la marque depuis toujours, j’utilise Garmin depuis presque 30 ans.
Eric Vazeille ambitionne de faire évoluer la montre, en échangeant avec les développeurs et les techniciens de la marque. Il espère que son expertise profitera au plus grand nombre. Amateur de belles montres, il collectionne les pièces horlogères mécaniques. « Ce sont des montres anciennes pour la plupart. Je ne peux pas les embarquer avec moi dans un avion de voltige. Elles s’abîmeraient trop… les ressorts seraient comprimés par exemple, ces montres supportant mal les facteurs de charge. Une Garmin, ça supporte les G, qu’ils soient positifs ou négatifs. »
La possibilité de recueillir des données de santé stimule aussi le pilote. « Avant l’arrivée des montres connectées, nous avions assez peu d’informations « Healthy ». Il existait néanmoins des études scientifiques qui nous informaient sur les incidences de la voltige aérienne sur le corps humain. Et ce n’est pas très reluisant ! » Et pour cause : le cœur descend de 4 centimètres ; sous facteur de charge, le rythme cardiaque passe de 140 à 50 BPM ; le flux sanguin va et vient…
Désormais, j’ai accès en temps réel à tous les paramètres de pulsations cardiaques pendant une séance de voltige. Et c’est tellement précieux pour un pilote.
Dans le cockpit d’un avion de voltige aérienne, les gestes d’exécution sont très rapides. « Je compare souvent la discipline au karaté. Saucissonné dans ton siège baquet, comme dans une Formule 1, ta dépense physique est assez réduite. Car tu es plutôt statique. Seul tout le haut du corps est malmené. L’avion que je pilote aujourd’hui est un prototype (CAP 222) qui tourne à pratiquement 500° sur son axe de roulis. Autrement dit, en une seconde je fais un tonneau et quart. Ia tourne très vite. Quand l’avion commence à tourner sur lui-même, tu ne vois plus rien, tu perds tous tes repères… D’où l’importance du « timing » de la gestuelle. Le bon geste, au bon moment, le plus précis possible. La voltige c’est ça. Avec beaucoup d’entraînement. »
Et le temps dans tout ça ?
« C’est évidemment une notion très importante. En compétition par exemple, on doit respecter un timing précis. Il existe une épreuve qui s’appelle « le libre intégral ». Pendant 4 minutes, tu peux faire tout ce que tu veux. C’est toi qui inventes les figures. Il n’y a pas de règle. Le libre intégral, c’est 4 minutes de freestyle total. L’idée étant de donner l’impression que l’avion se dirige seul… Et là, tu as une vraie notion de temps. »
Les fonctions de la montre les plus intéressantes pour le pilote ?
« Le bouton de navigation directe, qui permet de voler directement vers un emplacement ou un waypoint. La carte défilante aussi. Elle affiche ta trajectoire de vol par rapport aux aides de navigation, aéroports, intersections et autres caractéristiques de surfaces proches sur la carte mobile en couleur. Sans oublier l’aiguille de CAP HSI et les rapports météo spécifiques pour l’aviation, notamment les vents, la visibilité, la pression barométrique et les données du radar météo NEXRAD. Et très précieux : l’activation du mode vol, avec enregistrement de toutes les données, sans action du pilote. »
La MARQ Aviator est une montre connectée haut de gamme, taillée pour accompagner les pilotes dans toutes leurs sorties aériennes. Garmin, déjà très présent dans l’aéronautique, propose désormais un véritable instrument professionnel enchâssé dans un boîtier d’une élégance extrême pour être portée en vol et après l’atterrissage.
Parée d’un bracelet articulé en titane inspiré de l’univers de l’aviation, d’une lunette GMT en céramique noire polie et d’un système de micro-ajustement pour un confort parfait, la montre embarque une multitude de fonctions : base de données mondiale des aéroports, bouton d’alerte, compas, cartes présentant des détails aéroportuaires, navigation « direct-to », technologie radar météo Nexrad, etc. Et bien sûr, elle est compatible avec les afficheurs de cockpit Garmin
* Le CAP 10, construit par Apex Aviation, est un avion de voltige aérienne