Bien que le nombre de passagers aériens en décembre 2022 soit en forte baisse (21%) par rapport à 2019, la part des passagers ayant subi un retard a augmenté de 22%. Les aéroports français ont du mal à s’adapter à un trafic aérien qui reprend après la période de covid. L’étude est basée sur l’analyse de la ponctualité dans les aéroports français au mois de décembre depuis 2019.
Situation dans les aéroports français au mois de décembre
AirHelp, leader mondial pour l’indemnisation des passagers aériens, fait le point sur la situation dans les aéroports français au mois de décembre. En comparaison avec les années précédentes, la conclusion est claire : moins de passagers, mais plus de retards !
Difficile retour à la normale
Comme le montre l’analyse des données aériennes pour le mois de décembre des années 2019-2022, la crise du covid a fortement impacté le trafic. Ainsi, le nombre des passagers en décembre 2020 a été divisé par plus de quatre par rapport à l’année d’avant. Mais, depuis, le trafic reprend et a finalement atteint près de 80% du trafic de 2019 en décembre dernier.
Cependant, ce retour des passagers aériens paraît difficile à gérer pour les aéroports et compagnies aériennes. Même si les passagers sont toujours moins nombreux à voler, les avions ont significativement plus de retard. Par rapport à 2019, le pourcentage des passagers aériens ayant subi un retard a augmenté de 22%. Le risque de subir un retard de plus de deux heures est également plus important.
Tomasz Pawliszyn, PDG d’AirHelp, commente : « Les aéroports français et les compagnies aériennes doivent de toute urgence prendre conscience que le trafic aérien reprend rapidement après le covid, et y adapter leur fonctionnement. Comment est-ce possible que, bien que les passagers soient moins nombreux, les retards soient plus fréquents ? Chez AirHelp, nous pensons que cela est inacceptable, et invitons tous les passagers concernés à vérifier sur notre site si leur retard est éligible à une indemnisation. »
Les droits prévus par le règlement EC261
Selon les conditions qui ont entraîné un retard ou une annulation de vol, les passagers peuvent être éligibles à une compensation. Il est possible de vérifier sur le site d’AirHelp, leader mondial de l’indemnisation des passagers aériens, si le vol permettre une compensation.
Si un vol est annulé ou retardé de plus de trois heures, le règlement EC 261 prévoit une compensation pouvant s’élever jusqu’à 600€, calculée en fonction de la distance du vol. Selon les conditions, les passagers peuvent également avoir droit :
Si le vol à un retard de plus de 5 h :
- les passagers peuvent faire le choix de ne pas voyager et obtenir le remboursement du billet ou prévoir leur voyage à une autre date
- un transfert sur un autre vol effectué par la compagnie aérienne elle-même
- les vols intérieurs peuvent être transférés sur un billet de train
Si le vol est annulé ou que l’embarquement est refusé :
- la compagnie doit proposer un transport alternatif pour arriver à destination, si cette alternative ne convient pas au voyageur, il doit obtenir le remboursement du prix du billet ou pouvoir reporter le voyage à une autre date
Si la compagnie aérienne n’agit pas de sa propre initiative, les passagers concernés doivent fixer un délai de trois heures après l’heure de départ prévue. Si la demande n’est toujours pas satisfaite, les voyageurs peuvent chercher leurs propres alternatives pour arriver à destination et facturer les coûts à la compagnie aérienne.
En cas de retard de plus de deux heures et de distance de vol de plus de 1 500 kilomètres, la compagnie aérienne exploitante doit également fournir aux passagers des repas et des boissons à l’aéroport. En outre, deux appels téléphoniques ou l’envoi de deux courriels doivent être rendus possibles. Si nécessaire, les compagnies aériennes doivent aussi fournir l’hébergement et le transport vers celui-ci.
2 commentaires
c’ est vrai que ce n’ est pas logique !
C’est un bon sujet.