Le Salon des Formations et Métiers Aéronautiques inaugure sa 1re édition toulousaine du 27 au 29 septembre 2019 au musée Aeroscopia à Blagnac, berceau de l'aéronautique. Co-organisé par le magazine Aviation & Pilote et le musée Aeroscopia, en partenariat avec Assurance SAAM, ce forum de l'emploi, consacre trois jours à la découverte des métiers et formations du transport aérien et de l'industrie aéronautique. Plus d'une cinquantaine d'exposants (Écoles d’ingénieurs, écoles de pilotage, université, IUT, etc.) et des entreprises participeront à cet événement.
Salon des Formations et Métiers Aéronautiques
1re édition toulousaine du 27 au 29 septembre 2019 au musée Aeroscopia à Blagnac
Le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS) publie tous les ans un baromètre du secteur et notamment de l’emploi. Il porte sur l’année écoulée. Le secteur a recruté 15 000 personnes en 2018, dont 4000 pour des créations d’emplois nettes. Cela montre un volume de départ à la retraite qu’il faudra compenser.
Le recrutement se poursuit dans le secteur aéronautique, porté par une conjoncture favorable
Dans le secteur de la construction, le plan de charge porte sur une petite dizaine d’années de production, compte tenu des commandes d’avions. L’impératif est donc de produire, plus que de concevoir.
Le chiffre d’affaires en 2017 du secteur de la construction était de 4,62 Md d’euros contre 4,46 en 2016. Il emploie 195 000 personnes.
Les autres secteurs comme celui de l’aviation générale ou l’aviation d’affaires sont en recherche permanente de techniciens professionnels et de pilotes.
Dans l’opérationnel, le transport aérien continue de croître à raison de 4,8 % par an. Le besoin en pilotes pour les prochaines années est très important. À elle seule, l’Europe aurait besoin de 5000 pilotes par an, elle n’en forme que 1500, d’où un risque de pénurie.
Les compagnies aériennes recrutent beaucoup en ce moment, y compris des profils qui ne les intéressaient pas, il y a quelques mois.
Air France a relancé sa filière Cadets, arrêtée depuis 2008. Elle a reçu 4300 candidatures pour 130 postes. Elle recrute des profils très différents : ab initio (sans expérience aéronautique), avec expérience, ingénieurs, etc. Air France aurait besoin de 350 pilotes par an pour au moins 5 ans.
Les aéro-clubs perdent leurs instructeurs qui partent en compagnies. On risque le cercle vicieux : pas ou peu d’instructeurs entraîne la difficulté pour les écoles de former des pilotes, ce qui crée une pénurie et met la pression sur les recrutements de pilotes en compagnie, pour finalement créer une pénurie d’instructeurs.
Le rôle du Salon des Formations et Métiers Aéronautiques
L’aérien est un milieu de passion et de rigueur. Il fourmille de métiers.
Trouver et identifier la bonne filière pour entrer dans un de ces métiers est l’objectif de ce salon. Il rassemble des formateurs, mais également des entreprises. Tous connaissent bien le milieu et les besoins.
Le secteur de la formation est très pro actif : il sait, par exemple, créer des formations ex nihilo, avec des formateurs pour s’adapter aux nouveaux métiers (fabrication additive) et aux nouveaux besoins.
En marge de cette information prise directement auprès des formateurs, une série de conférences est animée par des professionnels et des journalistes de la rédaction de la revue Aviation et Pilote.
L’idée est au départ de fournir une information globale sur les filières, avec un mini débat à la suite et une séance de questions.
Ces conférences servent à baliser le parcours du visiteur en matière de recherche et de collecte d’informations sur les différents métiers. Il est donc pertinent d’assister à une conférence avant d’aller voir les professionnels sur les stands.
« Chaque édition nous confirme que le salon ouvre des portes à de jeunes passionnés, qui concrétisent par la suite leur rêve de travailler dans l'aérien. Notre rôle est de les aider à trouver leur voie. Nous sommes fiers que les collectivités et industriels toulousains nous aient sollicités pour apporter la même qualité d'information aux étudiants d'une région qui a vu s'écrire les plus belles pages de l'aéronautique. » s'enthousiasme Jacques Callies, directeur de la publication d'Aviation et Pilote et organisateur du salon des formations.
Entrée Salon + musée aeroscopia = 5€
3 commentaires
Rien de tel pour susciter des vocations
C’est le salon idéal et une première pour Toulouse.
Each of the info have to sourced from Europe companies (mainly Quebec) Regarding my personal advertising and marketing reason, I must realize each and every data files, study, volume of what exactly might possibly affect the knowledge of the client anytime he or she continue being for a resort.